Conditions d’intervention

Expérience

Je prends la parole lors de conférences depuis 2012 à travers des interventions de différents formats : podcasts, interviews, ateliers, meetups, keynotes, panels et tables rondes, le tout au sein d’événements locaux, nationaux et européens (BlendWebMix, MiXiT, The Web Conference, Agile Lyon, Agile Grenoble, Forum PHP AFUP, TakeOff Conference, Journées du Logiciel Libre, Forum Pop Sciences, Codeurs en Seine, etc.). J’interviens en français et en anglais. Vous pouvez retrouver quelques unes de mes conférences à l’écrit ou en vidéo sur la page dédiée.

Portrait et biographie

Portrait de Marie-Cécile, cadré au dessus de la taille, où on la voit vêtue d'un cardigan vert vif. Elle porte les cheveux courts blond platine et une paire de lunettes. Elle sourit.

Portrait carré (1200 px x 1200 px, 72 dpi, format PNG, 433 ko)

Biographie en -280 caractères

Marie-Cécile est designer critique et UX researcher indépendante. Elle enseigne le design et la redirection écologique et co-organise des conférences. Sa pratique du design prend en compte les impasses de l'Anthropocène.

Biographie courte

Marie-Cécile est designer critique, UX researcher, enseignante en design et en redirection écologique. Elle mobilise les méthodologies du design pour concevoir des outils et des protocoles de redirection écologique. Elle accompagne personnes et organisations dans leur processus de redirection.

Adepte d'un design radical empreint d'inclusivité, d'accessibilité et de repolitisation, elle enseigne en écoles de design, notamment au sein du Master of Science "Strategy & Design for the Anthropocene". Elle contribue à des projets autour des logiciels libres notamment au sein de l'initiative Conviviel. Elle est membre de l'écosystème de la Redirection Écologique. Avec le chapitre lyonnais d'IxDA, elle a co-organisé la conférence Interaction 18. Elle fait partie de l'association Designers Éthiques et co-organise la conférence Ethics By Design depus 2020. Elle a co-créé et anime le think tank common-futures.org.

Biographie longue

Marie-Cécile Godwin est designer depuis 2006 et indépendante depuis 2016. Sa pratique du design se veut radicale et critique. Elle prône des valeurs comme la préservation de l'habitabilité de la terre, l'accessibilité et l'inclusivité par défaut, la soutenabilité forte et la remise en question des rapports de force inégalitaires créés notamment par le design et le numérique.

UX researcher et consultante indépendante, elle accompagne des personnes et organisations dans la définition et la mise en actions de leurs fondamentaux en apportant un regard systémique dont les usages réels sont le pivot central. Main dans la main avec ses client·es, elle conçoit des solutions concrètes adaptées à la réalité des problématiques et des données de terrain, en résonance avec leurs territoires et avec les contraintes imposées par l'Anthropocène. Elle conçoit des protocoles de redirection écologique et accompagne personnes et organisations dans leur processus de redirection en s'assurant de les équiper pour l'identification et la valence de leurs attachements, la réaffectation ou le renoncement.

Intervenante en écoles supérieures (Strate Ecole de Design, ESC Clermont BS, Ecole Supérieure du Digital, etc.), elle fait partie du comité pédagogique et enseigne au sein du Master of Science "Strategy & Design for the Anthropocene". Elle propose des enseignements en école de design tournés vers les logiciels libres et la contribution aux communs numériques au sein de l'initiative Conviviel.

Marie-Cécile publie des articles de fond et donne des conférences sur le design et sur des thématiques comme l'Anthropocène, le burn-out, le design de soi*, les communs numériques ou encore l'inclusion, le sexisme et le racisme dans la tech.

Elle est membre de l'écosystème de la Redirection Écologique. Avec le chapitre lyonnais d'IxDA, elle a co-organisé la conférence Interaction 18. Elle fait partie de l'association Designers Éthiques et co-organise la conférence Ethics By Design depuis 2020. Elle a co-créé et anime le think tank common-futures.org qui propose un espace de partage et de redéfinition du design à l'aune de l'Anthropocène, ainsi que des outils pragmatiques, libres et ouverts à destination des designers de toutes industries.

* Note : "design de soi" est un terme formalisé et popularisé par Marie Guillaumet

Sujets de prédilection

Voici une liste non exhaustive des sujets que j’aime aborder. Si vous avez une demande spécifique, n’hésitez pas à me la proposer.

  • L’Anthropocène et la responsabilité du design et des designers dans ses externalités, la défuturation, le designocène,
  • la redirection écologique, la conception d’outils de redirection, la transformation des organisations face aux impasses de l’Anthropocène et du business-as-usual,
  • le design de soi, la définition de nos valeurs individuelles et collectives et leur expression,
  • la conception centrée usages, l’étude des usages et l’UX research,
  • le burn-out et la crise contemporaine du management moderne,
  • l’inclusivité, l’accessibilité, le racisme et le sexisme dans la tech et l’industrie du design,
  • les aspects politiques du design, sa repolitisation,
  • les logiciels libres, les communs numériques, l’économie de l’attention, le capitalisme de surveillance,
  • la société de contribution, la contribution des designers au sein de projets libres, les logiciels et réseaux basés sur la décentralisation,
  • l’écoféminisme, le féminisme intersectionnel (et leurs ramifications dans la tech et le design),
  • l’encapacitation des personnes à travers la technologie et la technique, etc.

Formats

Je suis à l’aise avec tous types de formats, même si je préfère bénéficier d’au moins 40 minutes pour développer mon propos. Néanmoins, je suis capable de synthétiser dans une intervention « coup de poing » de 10 minutes tout comme d’explorer un sujet en profondeur en plus d’un heure, tout en maintenant une progression narrative.

Défraiement et transport

Je suis indépendante et mes revenus dépendent de mon activité. Je prépare mes interventions sur mon temps de travail. Chaque préparation demande plusieurs semaines d’écriture et est le fruit de plusieurs années de recherches. Je favorise donc les événements qui peuvent a minima me défrayer si je dois me déplacer et dormir sur place (hors de Lyon et sa périphérie), surtout si vos participant·es / vos étudiant·es paient leur entrée / leur scolarité. En retour, je suis ravie de contribuer à la création du contenu de votre événement / de votre cursus. Je propose un contenu de qualité et une intervention propre et répétée, je n’aime pas la redite donc le même sujet sera toujours revu et amendé dans le cas où je le présente plusieurs fois.

Code de conduite

Il est très important pour moi de m’assurer que je prenne la parole au sein d’événements qui partagent mes valeurs d’inclusivité et de radicalité. Ceci inclut les aspects suivants :

  • Diversité au sein de la programmation : je refuse de participer à des panels uniquement masculins où je serais la seule femme, blanche qui plus est. J’attacherai une grande importance à la composition de votre programmation et éviterai d’y figurer si elle est majoritairement composée d’hommes cisgenre blancs. Je favorise ma participation à des événements dont les organisatrices et organisateurs ont fait preuve d’efforts notables pour contacter des orateurs et oratrices non-blanches, de genre féminin, non-binaires, en situation de handicap. Notre responsabilité en tant que concepteurs et conceptrices d’événements est de refléter la réalité de notre monde, tout particulièrement dans la tech. Si vous pensez manquer de ressources afin de vous permettre d’attirer une programmation plus diversifiée, des dizaines de guides existent. Un excellent point de départ est « The White Guyde to the Galaxy by Tatiana Mac« , également décliné en version « white woman« .
  • un code de conduite exhaustif et clair ainsi qu’un soin tout particulier à l’application de ce code de conduite avant, pendant et après l’événement. Ce code devra décrire précisément ce qui se passera en cas de manifestation d’idées ou d’actes à caractère grossophobe, homophobe, sexiste, validiste, transphobe, fasciste, etc. Votre équipe aura été formée et vous aurez provisionné suffisamment de ressources pour identifier ces comportements et agir de manière juste pour les éventuelles victimes, sans minimiser leur vécu ni leur expérience. Un bon code de conduite fait l’effort d’aborder :
    • le respect de chaque expression de genre et des pronoms choisis : je vous assure que c’est facile. Lisez les biographies de vos oratrices et orateurs, et si l’information n’y est pas, demandez poliment aux personnes comment elles souhaiteraient qu’on s’adresse à elles. Si votre audience réagit négativement à l’emploi des pronoms choisis par quiconque, votre staff aura été formé pour expliquer votre position fermement. Pour ma part, mes pronoms sont « elle/she/her ».
    • l’accessibilité: il n’est pas aisé de proposer un service de sous-titrage / live captioning. Cela signifie souvent beaucoup d’efforts et de budget. J’ai déjà fait face à ce problème (ceci dit, nous l’avons résolu). Il est néanmoins très important pour moi de savoir que vous avez pensé à l’inclusivité dès le début de votre travail d’organisation. L’accessibilité passe par une myriade de petits gestes au delà du sous-titrage qui amélioreront considérablement l’expérience d’un nombre important de personnes, qu’elles ne soient pas francophones natives, qu’elles aient une perception visuelle ou auditive diminuée, qu’elles soient neuroatypiques, sur le spectre autistique, ou tout simplement concernées par une maladie grave ou chronique. Le handicap ne se résume pas à un fauteuil roulant.
  • une politique tarifaire juste : si l’entrée à votre conférence est payante, il est logique de dédommager vos conférenciers et conférencières, a minima de prendre en charge leurs frais de transport et d’hébergement. Je suis tout particulièrement attentive à l’existence de tickets à prix réduits, suspendus ou communautaires.
  • une programmation exempte de personnes connues pour être toxiques: l’industrie de la tech et du design sont tristement célèbres pour être peuplées de harceleurs en tous genre, eux aussi célèbres pour leurs actes malveillants dès qu’on évoque leur nom en « off ». Bien souvent, les organisatrices et organisateurs de conférence n’osent pas les confronter ou les évincer. Pour ma part, je me tiendrai éloignée de tout événement ayant choisi en connaissance de cause de donner de la visibilité à un harceleur notoire.
  • une liste de sponsors décente: il arrive encore que certaines conférences dédiées à des thématiques engagées (écologie, sécurité, etc.) soient sponsorisées par des géants d’industries antinomiques avec leurs objectifs. La provenance de vos financements et fonds est également très importante pour moi.

Cette page est grandement inspirée du travail de ces deux auteur·ices :